La femme écolo avant son temps

Bien avant que le terme « durabilité » ne gagne en popularité, Sandra Elisabeth Brittany menait un style de vie respectueux de l’environnement. Elle récupérait l’eau de pluie, réutilisait les bocaux en verre, évitait d’utiliser des produits chimiques dans sa maison et son jardin et traînait ses sacs de toile à l’épicerie. Pour sa famille, elle était tout simplement en avance sur son temps.

Sa nièce, Cathy Mingo, se souvient d’elle comme de « la meilleure personne, la meilleure tante que l’on puisse désirer.

« Lorsque j’étais jeune, elle m’apprenait ainsi qu’à mes frères et sœurs à teindre des choses avec des fleurs sauvages, à identifier les plantes et la faune, et à comprendre l’importance de vivre en harmonie avec la nature. Elle nous a appris à respecter notre planète. Aujourd’hui, des années plus tard, je ne peux pas regarder un arbre sans vraiment le voir en entier, lui et tout ce qu’il fait pour nous. »

Sandra a profondément marqué les personnes qui l’ont côtoyée. Son influence se perpétue aujourd’hui grâce à son don testamentaire au Fonds d’éducation Greenpeace Canada, un acte de générosité incroyable qui fera progresser la recherche et l’éducation sur l’environnement.

L’engagement de chaque de nous – plus important que jamais

Des gestes comme celui de Sandra ne sont pas seulement gentils; ils sont essentiels à un moment où la planète a besoin d’une action audacieuse.

Nous faisons face à une crise sans précédent de la perte de biodiversité et du changement climatique. Cette vulnérabilité est particulièrement évidente dans nos océans : moins de 1 % des eaux internationales sont suffisamment protégées. Dans ces vastes zones non protégées, des activités néfastes, telles que la surpêche, l’exploitation minière en eaux profondes et la pollution, menacent la vie marine, perturbent les écosystèmes et mettent en péril la sécurité alimentaire de milliards de personnes.

Navire de Greenpeace entouré de bateaux lors d’une action en mer réclamant une protection mondiale renforcée pour la vie marine et les eaux internationales.

Greenpeace milite depuis longtemps pour la cause. L’organisation a rédigé sa première note d’information sur la nécessité d’un traité sur les océans en 2005. Le traité mondial des Nations Unies sur la haute mer a finalement été ratifié en octobre, après deux décennies de campagne persévérante aux côtés d’alliés, de communautés autochtones et d’adeptes. Ce traité historique engage les gouvernements du monde entier à protéger au moins 30 % des océans dans des sanctuaires d’ici à 2030. Depuis plus de 50 ans, Greenpeace Canada joue un rôle majeur dans la défense des océans, en contribuant à cette victoire et en incitant les entreprises à réduire les plastiques à usage unique..

Mais l’organisation ne fait pas cavalier seul.

Greenpeace a toujours été un mouvement populaire. Son travail est financé par des dons de personnes, et non par des subventions gouvernementales ou des parrainages d’entreprises. C’est cette indépendance qui rend Greenpeace si efficace : l’organisation peut remettre en question les systèmes qui causent la destruction de l’environnement.

Jackie Gallagher est la directrice du Greenpeace Canada Education Fund.

« Nous n’acceptons pas de financement de la part des gouvernements ou des entreprises », explique Jackie Gallagher, conseillère principale du Fonds d’éducation Greenpeace Canada. « Ce sont des donateurs comme Sandra – des personnes qui se soucient de la planète et qui nous font confiance pour mettre en lumière les grands pollueurs – qui rendent possible chaque recherche, chaque enquête, chaque campagne d’éducation. »

Un héritage qui alimente l’avenir

Tout mouvement a besoin de personnes, et Greenpeace ne fait pas exception. « Nos adeptes changent tout, souligne Jackie. Le temps qu’ils consacrent au bénévolat et leur soutien financier constant sont essentiels à notre réussite. Ils nous permettent de planifier l’avenir, de décider des prochains projets à entreprendre et d’assurer notre présence à l’endroit et au moment où elle est cruciale. »

La mission du Greenpeace Canada Education Fund est de combler les lacunes de connaissances sur les enjeux environnementaux, climatiques et énergétiques grâce à la recherche et à l’éducation — un travail rendu possible en partie grâce aux dons testamentaires de personnes qui souhaitent un avenir juste et durable.

Un don testamentaire, comme celui de Sandra, est un autre moyen efficace de soutenir ces efforts sur le long terme. Même un petit pourcentage de votre succession – après que vos proches ont été comblés – peut avoir un effet colossal.

Comme le dit Jackie, « l’histoire de Sandra est un rappel puissant de la contribution qu’une personne peut apporter. Sa générosité aura un impact durable. » Les dons testamentaires permettent à Greenpeace de poursuivre son travail essentiel : soutenir l’éducation des jeunes sur l’environnement, faire état de la perte de biodiversité, plaider en faveur de lois plus rigoureuses concernant la nature, contribuer à la mise en œuvre du traité mondial sur la haute mer et créer la première vague de sanctuaires océaniques.

Une vie engagée, un héritage puissant

« Ma tante était vraiment une femme extraordinaire, se souvient Cathy. Elle était une écologiste engagée qui a eu une influence positive sur les gens qui l’ont connue et elle a laissé un héritage de personnes partageant ses idées.

Elle était une adepte discrète mais passionnée de Greenpeace, d’organismes caritatifs et d’autres organisations qui défendaient la cause environnementaliste, s’opposaient à la cruauté envers les animaux et soutenaient les gens qui adoptaient et enseignaient des pratiques durables. »

Sandra n’a jamais agi dans le but d’être remarquée. Elle l’a fait par conviction, pas pour être applaudie. Ce faisant, elle a transformé l’attention qu’elle a portée toute sa vie à la planète en un héritage qui poursuit son combat pour la terre, la faune et les océans dont nous dépendons.

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