Joan et Howard Golberg sont tombés sous le charme du Théâtre Centaur il y a plus de 45 ans, et ils le trouvent toujours aussi captivant.
L’amour de Howard pour le théâtre remonte encore plus loin, lorsqu’il assistait avec ses parents à de célèbres comédies musicales en tournée, comme My Fair Lady et Oklahoma! au Her Majesty’s Theatre au centre-ville de Montréal. À l’époque, il avait également de la famille à New York, si bien qu’il a vu plusieurs productions de Broadway.
C’est Howard qui a initié Joan au théâtre dans les années 1970, lorsqu’ils passaient la fin de semaine à New York. Dès que les lumières se sont éteintes, Joan a été totalement absorbée par le spectacle, au point de crier à pleins poumons lors d’une scène qui lui a donné toute une frousse.
À partir de ce moment, le théâtre a occupé une place importante dans les activités sociales et culturelles de Howard et Joan. Le couple fréquente assidûment le Théâtre Centaur depuis 1976. Il se rend également à Ottawa, à New York et parfois à Londres pour assister à des pièces de théâtre.
Les partenaires apprécient des aspects différents de l’expérience du spectacle. « Je regarde la pièce, mais Joan la vit! » Cette dernière aime sortir d’une salle de théâtre avec le sourire et un sentiment de bien-être.
Pour Howard, le théâtre est plus qu’un divertissement. C’est une expérience d’apprentissage. Cet art propose de nouvelles interprétations de l’histoire, suscite l’autoréflexion et stimule la pensée critique. Howard est très fier que la production créative du Centaur incarne ces valeurs, en plus de promouvoir les artistes locaux et de présenter des pièces nouvelles aux côtés de chefs-d’œuvre classiques et contemporains.
Joan et Howard ont chacun leur propre perception des pièces, ce qui déconcerte souvent ce dernier. Il se demande parfois s’ils étaient dans la même salle! Il s’extasie sur un élément qui n’a pas du tout attiré l’attention de Joan, ou celle-ci se répand en compliments sur une pièce pendant laquelle il a cogné des clous. Mais cela ne les empêche pas de retourner au théâtre année après année.
À mesure que Howard et Joan ont appris à connaître les rouages d’une compagnie de théâtre sans but lucratif et qu’ils ont contribué à son amélioration graduelle, ils sont passés du statut de spectateurs à celui de membres proactifs de la grande communauté montréalaise des arts de la scène. « Nous savions qu’il était temps de faire plus qu’un don annuel et un abonnement saisonnier », explique Joan.
Il n’est donc pas surprenant que Howard et Joan aient opté pour un don testamentaire au Théâtre Centaur. Ils espèrent ainsi encourager d’autres habitués à transformer leur passion pour les arts de la scène en un don significatif qui permettra au théâtre de survivre – et de prospérer – loin dans l’avenir.
En repensant aux quatre décennies et demie où ils ont fréquenté le Centaur, Joan et Howard ont du mal à choisir leurs expériences préférées. Une des représentations qui leur vient immédiatement à l’esprit est la première mondiale de Balconville, en 1979, de David Fennario (l’enfant terrible du théâtre montréalais de l’époque). Plus récemment, en 2017, la production de Playing with Fire: The Theo Fleury Story les a tenus en haleine. Le couple a été étonné d’apprendre que le comédien incarnant Fleury dans ce spectacle avait dû apprendre à patiner pour donner l’illusion d’être un joueur professionnel de la LNH.
“It’s been part of our lives for so long” Joan shares. “We just have to continue supporting Centaur.”
Topic: Témoignages de donateurs
