
« Nous ne devons pas faire preuve d’indifférence. Nous avons le pouvoir d’agir et de façonner le monde qui nous entoure. »
Ces paroles inspirantes sont celles de Celina Carter, chercheuse, infirmière titulaire d’un doctorat en santé publique, mère et amoureuse de la nature. Et ce ne sont pas de simples paroles : sa passion pour le bien-être environnemental et social fait partie intégrante de son mode de vie.
Au début de l’âge adulte, Celina a beaucoup voyagé et travaillé dans des fermes biologiques, ce qui lui a appris l’importance d’adopter un mode de vie durable. Plus tard, elle a évolué comme infirmière dans des communautés autochtones, où elle a constaté de près les inégalités réelles qui existent en santé. Aujourd’hui, elle s’attache à améliorer l’expérience des gens qui reçoivent des soins de santé, en particulier ceux qui ont été laissés en marge de la société.
« On parle constamment de grands enjeux comme l’injustice sociale et la disparition des espaces verts, mais on ne sait pas quoi faire, mentionne Celina. L’une des meilleures choses que l’on puisse faire est de donner de l’argent. C’est un geste concret que vous pouvez poser. »
Mais comme pour toute personne qui se préoccupe des enjeux et qui veut faire le bien, tout cela peut devenir accablant. « Parfois, je me sens submergée par tous les besoins qui m’entourent. J’avais souvent l’habitude de dire oui dès qu’on me sollicitait un don, mais je me suis rendu compte que c’était une approche chaotique et que ce n’était pas la meilleure façon de vraiment changer les choses. »
Adepte de la pensée systématique, Celina a commencé à réfléchir à des moyens plus efficaces de faire des dons, à la manière dont elle ferait ces contributions et à l’endroit pertinent. « J’ai fait des recherches et j’ai vu qu’il était recommandé de donner 5 à 7 % de ses revenus à des organismes de bienfaisance, en particulier si l’on dispose d’un patrimoine générationnel. Et même si mes contributions ne sont pas encore considérables, j’aime cette approche planifiée. »
Celina explique qu’elle a accueilli comme un cadeau le fait de pouvoir concentrer sa générosité sur ce qui est important pour elle et de réaliser qu’on peut améliorer les choses. « Selon moi, si nous protégeons l’environnement et que les communautés autochtones jouissent de la souveraineté et de la justice, il sera possible de résoudre de nombreux problèmes. Le fait d’y voir clair m’a aidée à déterminer les endroits où consacrer mon temps et mon argent. »
Sauf en cas de crise ou d’urgence, Celina fait rarement des dons ponctuels. Le fait de prioriser les dons mensuels lui permet de planifier ses contributions et de soutenir des organismes grâce à une source de financement fiable. Elle est même allée plus loin…

À la naissance de leur fils, Celina et son mari ont rédigé leur premier testament simple. Une personne proche leur a dit qu’ils pouvaient faire un don de bienfaisance par testament, ce qui leur est apparu comme un prolongement naturel de leur contribution. Même s’ils ne disposent pas d’un patrimoine substantiel à l’heure actuelle, leur don testamentaire garantit que leur soutien perdurera.
« J’ai décidé de donner 2,5 % de ma succession à des organismes autochtones et 2,5 % à des causes environnementales comme l’aménagement du territoire et la protection de l’eau. »
Il ne s’agissait pas seulement de planifier ses finances, mais aussi de créer un héritage pour son fils. « Il recevra la majeure partie de mon héritage et j’espère que ça l’incitera à faire comme moi et à partager son patrimoine. »
En attendant, Celina lui transmet des valeurs importantes telles que la générosité, la gentillesse, l’attention portée aux sentiments des autres et l’environnement. « Même de petits gestes comme ramasser un déchet sur la rue lui apprennent que chaque personne façonne sa communauté et que nous façonnons le monde, ensemble. »
Celina fait partie du nombre croissant de personnes au Canada qui choisissent intentionnellement un type de don de bienfaisance. En 2024, 10 % de la population a fait un don testamentaire à un organisme de bienfaisance. La majorité est constituée de jeunes, comme Celina, qui trouvent des moyens stratégiques d’avoir un impact sans toucher à l’argent dont ils ont besoin aujourd’hui.
« Si je devais donner un conseil aux gens, ce serait de déterminer clairement ce qui leur tient vraiment à cœur. N’oubliez pas que plusieurs systèmes dépendent les uns des autres et qu’en choisissant une chose, vous pouvez en influencer beaucoup d’autres. Ayez confiance dans le choix que vous faites, sachant qu’il est ciblé et significatif. »
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